Un bel anniversaire,

9-10-11 février 2018

Lorsqu’il y a plus d’un an, le bureau du Cercle Richard Wagner de Toulouse, emmené par sa présidente Annie Lasbistes, décida de célébrer (avec un mois d’avance !) les 25 ans de la création de l’association à l’occasion des représentations de la Walkyrie au Théâtre du Capitole de Toulouse, en février, le pari était osé, surtout en programmant une visite pédestre de lieux emblématiques toulousains de près de deux heures dans les petites rues de Toulouse et une escapade dans la Montagne Noire. Mais le Ciel a été clément pour les nombreux wagnériens qui ont bravé le froid et les tempêtes de neige à Paris, en Saxe, en Bavière, à Vienne ou en Suisse : les trois journées consacrées à célébrer cet anniversaire, ont été couronnées de succès.

Toulouse sous la neige le 8 février 2018

photos  C. Sabatier – Office de tourisme de Toulouse

Ces trois jours ont réuni plus de 150 membres des Cercles Wagner, de Toulouse bien sûr, mais également des Etats-Unis, d’Autriche, d’Allemagne (Coblence, Leipzig), de Suisse, d’Ecosse et de diverses régions françaises : Annecy, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Nîmes et Paris.

Le cercle accueillait également comme invités d’honneur, madame Eva Wagner-Pasquier, arrière-petite-fille de Richard Wagner, directrice d’opéra et présidente du dernier concours de chant de la ville de Toulouse, ainsi que monsieur Horst Eggers, le président de l’Association internationale des Cercles Richard Wagner.

 

                               La première journée a conduit un groupe d’un peu plus de cinquante wagnériens dont madame Eva Wagner Pasquier, hors les murs de Toulouse au pied de la Montagne Noire, dans le Tarn à Sorèze, petit bourg d’un peu moins de trois mille habitants, réputé pour son Abbaye-Ecole, abbaye fondée en 754 sous Pépin Le Bref par l’ordre des Bénédictins et qui a traversé les siècles notamment en abritant de 1682 à 1991 des établissements d’enseignement à la renommée internationale et à la pédagogie novatrice.

Accueillis dans ce lieu magnifique par le Maire de Sorèze, monsieur Mamy, et après avoir partagé un déjeuner aux saveurs régionales,

l’ensemble du groupe a pu visiter le musée de l’Abbaye-Ecole qui retrace l’histoire du bâtiment et les grandes heures de l’enseignement de l’Ecole

ainsi que le musée Dom Robert qui abrite de splendides tapisseries contemporaines de Dom Robert et celles d’autres artistes du XXème siècle.

Musée Dom Robert   Dom Robert Mille Fleurs Sauvages

Ces deux musées, visités un peu rapidement, ont beaucoup plu mais dès 16 heures tout le groupe s’est retrouvé dans l’Auditorium de l’Abbaye-Ecole pour assister à la surprise préparée par Annie Lasbistes et deux adhérents du Cercle Richard Wagner de Toulouse-Midi-Pyrénées Stéphane Despres et Daniel Martinoles.

Dans cet ancien théâtre des élèves de Sorèze, une vingtaine de jeunes écoliers de 7 à 9 ans d’une classe d’un village du Lauragais, sous la conduite bienveillante de leur instituteur Daniel Martinoles, qui leur fait partager sa passion de l’opéra, en leur faisant découvrir et étudier des opéras, de la Flûte Enchantée de Mozart au Ring de Richard Wagner, ont interprété, devant une assistance étonnée au premier rang duquel se tenait madame Eva Wagner Pasquier, le Chœur des Fiançailles de Lohengrin.

Daniel Martinoles, grand amateur d’opéras, et de Richard Wagner poursuit le projet un peu fou de conduire ses jeunes élèves au festival de Bayreuth pour écouter les opéras de Richard Wagner . Il a reçu les encouragements de nombreux membres de l’assistance et d’Eva Wagner Pasquier qui saluait son engagement.

Puis ce fut au tour de Stéphane Despres, à l’initiative duquel ce concert a été organisé, de présenter son fils, jeune pianiste au talent extrêmement prometteur, élève du conservatoire à rayonnement régional de Toulouse, lauréat déjà de nombreux prix, finaliste de l’émission de télévision Prodiges, Constant Despres.

 Constant a très brillamment interprété les morceaux suivant :

  • Frédéric Chopin : Fantaisie-Impromptu Op. 66
  • Frédéric Mompou: Cancion y danza n°6
  • Frédéric Chopin: Valse Op. 64.n°2
  • Claude Debussy : Prélude « Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir »
  • Frédéric Chopin : Etude Op.25 n°11.

Et en bis un extrait de la transcription de Liszt de Tannhäuser : Tannhäuser-ouverture Konzertparaphrase.

Constant a vivement ému l’assistance par son jeu virtuose et sensible et a été grandement félicité notamment par notre invitée madame Eva Wagner-Pasquier.

Constant, Stéphane Despres,  Eva Wagner Pasquier et Annie Lasbistes.

Pour écouter un extrait de ce concert :

 

Puis ce fut le retour sur Toulouse alors que les premiers flocons de neige tombaient.

 

C’est sous un soleil radieux et malgré la froidure, que 66 courageux wagnériens se retrouvaient à la Maison de l’Occitanie, rue Malcouzinat pour parcourir à pied les ruelles de Toulouse afin de découvrir la beauté et l’acoustique d’édifices emblématiques de la ville de Toulouse en écoutant la voix très pure de Veronica Antonelli une belle soprano chantant a capella.

Nous avons pu apprécier :

  • à l’Ostal Occitania : Adagio Albinoni
  • à l’Hotel D’Assézat : Casta Diva Bellini
  • à l’Hotel De Nupce : O mio babbino caro Puccini
  • Aux Jacobins : salle capitulaire Der Engel Wagner cloître: Summertime Gershwin Eglise: Ave Maria Caccini puis l’Adagio Albinoni
  • à la Chapelle Des Carmélites : Laschia Ch’io piranha Haendel
  • à la Basilique Saint Sernin : Ave Maria de Gounod et celui de Caccini

 

Le samedi, près d’une cinquantaine d’entre nous, accompagnés par Cristiane Blémont et Flavio Bandin, consacrait le début de l’après-midi à la visite de la nouvelle collection de la Fondation Bemberg, hébergée dans le magnifique hôtel d’Assézat, tandis qu’une vingtaine d’autres accompagnés par Anne Laure Ghedin et Michel Olivié, découvraient les collections remarquables du musée des Augustins.

 

Ensuite plus d’une centaine de mélomanes wagnériens se retrouvaient vers 16 heures à l’Hôtel d’Assézat, dans la très belle salle Clémence Isaure, salle de l’Académie des Jeux Floraux, la plus ancienne des Académies littéraires de France (créée en 1323) pour écouter un surprenant récital dédié à Wagner, préparé par le Duo Lesage (Céline au violon, Eric au piano), sous la houlette de Bernadette Fantin-Epstein, enseignant-chercheur à l’Université Toulouse II Jean Jaurès où elle dirigea des Masters et thèses sur Richard Wagner et offrit durant près de 40 années un cours spécifique dédié à son œuvre. Céline et Eric, avec le concours de leur fille, la jeune et brillante Clarisse (au piano puis au violoncelle) ont célébré la musique de Richard Wagner parcourant opéras et Lieder de Richard Wagner et en y associant des musiciens wagnérophiles convaincus.

Voici la critique de ce récital par  Bernadette Fantin-Epstein.

Pour écouter un extrait de ce concert :  Sonate Opus 13 n°2, 2ème mouvement « allegretto tranquillo

 

 

 

 

 

Vers vingt heures, le diner de gala réunissait 130 wagnériens dans les anciennes cuisines de l’hôtel d’Assézat. C’est là que monsieur Horst Eggers, au nom de l’Association Internationale des cercles Richard Wagner dans son discours  a félicité le Cercle Richard Wagner de Toulouse de participer au maintien de la tradition wagnérienne de la ville de Toulouse en soulignant que celle-ci remontait à la fin du 19ème siècle et remettait à sa présidente un diplôme de félicitations  au 25ème anniversaire du CRWTMP.

Monsieur Philippe Dazet-Brun, secrétaire perpétuel de l’Académie des Jeux Floraux, ainsi que monsieur Francis Grass adjoint au maire de Toulouse, chargé de la culture, honoraient de leur présence cette soirée présidée par Eva Wagner Pasquier.

 

D’un avis unanime, le dîner de gala dans ce lieu prestigieux et magnifique fut une réussite tant du point de vue de sa convivialité que de l’amitié et des rencontres.

 

Le dimanche matin le musée des Augustins et le musée Bemberg accueillaient à nouveau une trentaine de wagnériens, accompagnés d’une part par Cristiane Blémont et Annie Lasbistes d’autre part par Anne-Elizabeth Agrech et Anne Laure Ghedin, tandis qu’une quarantaine d’autres, non toulousains, accompagnés par Bernadette Fantin-Epstein et Flavio Bandin avaient le privilège de découvrir les coulisses du Théâtre du Capitole.

 

 

 

 

 

 

 

Enfin à 15h, c’est plus de 150 membres des cercles Richard Wagner qui assistaient à la très belle représentation de la Walkyrie, reprise de la production de Nicolas Joël, donnée dans ce même théâtre en mai 1999. Bernadette Fantin-Epstein vous en fait partager sa vision dans son commentaire de cette représentation.

 Anna Smirnova , Brünnhilde et les Walkyries

A l’issue de cette représentation, le cercle Richard Wagner organisait avec l’aimable autorisation de la mairie, un cocktail dans le grand Foyer du Capitole. Ce cocktail réunit un grand nombre de wagnériens autour d’Eva Wagner-Pasquier et de tous les artistes de la représentation, chanteurs, chef d’orchestre, ainsi que Christophe Ghristi, directeur artistique du Théâtre, Guillaume Lecoester, administrateur général, Francis Grass Adjoint à la Culture qui faisaient l’honneur d’y assister.

Fricka, Brünnhilde, Hunding, Siegmund, Sieglinde,  décontractés à la fin de la série triomphale des représentations de la Walkyrie au Capitole de Toulouse.

Ce moment de partage et d’échanges où au milieu de diverses boissons, canapés et petits fours, le champagne coula à flot, clôturait magnifiquement les trois jours de festivités autour des 25 ans de la création de notre association.

Un grand merci à tous ceux qui vinrent jusqu’à notre bonne ville de Toulouse et plus particulièrement à Monsieur Eggers ainsi qu’à Mme Wagner Pasquier pour sa gentillesse et sa disponibilité.

Eva Wagner Pasquier entourée de deux adhérents du CRWT

Toutes les félicitations, de vive voix, par courrier ou par message électronique reçues les jours suivant nous touchent énormément.

Le bureau, presque au complet ( Flavio Bandin, Bernadette Fantin-Epstein, Cristiane Blémont, Anne-Elizabeth Agrech entourant Annie Lasbistes, la présidente du Cercle Richard Wagner de Toulouse : manque  seulement Michel Olivié, déjà reparti dans sa campagne tarnaise; manque également Anne Laure Ghedin, adhérente du CRWT qui a gentiment aidé le bureau pour piloter les participants lors de ces trois jours ), équipe qui a été l’artisan de cet anniversaire, aimablement photographiée par nos amis du Cercle de Paris, les Benoit, à la toute fin des festivités.

Anne-Elizabeth Agrech, vice-présidente, trésorière du CRWT

 

Merci à toutes les personnes qui ont bien voulu nous confier leurs photographies et nous autoriser à les publier.

 

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