Superbe PARSIFAL à AMSTERDAM le 6 décembre 2016

Le 6 décembre, cinq membres du Cercle ont assisté à la première de Parsifal à l’Opéra d’Amsterdam.

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Cette nouvelle production mise en scène par Pierre Audi, le directeur de l’Opéra d’Amsterdam, est d’une grande beauté plastique. On retiendra notamment le final du premier acte où le Graal est remplacé par un voile blanc qui se recouvre au fil des minutes de taches de sang, le deuxième acte sous un globe argenté où se reflètent les interprètes et le ballet des filles fleurs, ou le cercle bleu qui occupe la scène durant tout le troisième acte. La régie, quant à elle, est originale et la fin peut paraître déroutante, la communauté du Graal étant décrite comme une secte à laquelle Parsifal, mené par Gurnemanz, est chargé de mettre fin.  Au final, ne restent sur scène que Gurnemanz et Parsifal qui reprend seul sa route. On peut bien entendu ne pas adhérer à cette conception qui gomme le caractère « sacré » de l’œuvre mais dont la mise en œuvre est de bout en bout cohérente.

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La distribution très homogène est dominée par le formidable Gurnemanz de Günther Groissböck à la stature imposante et une voix qui ne l’est pas moins. A ses côtés, Christopher Ventris ( Parsifal) et Petra Lang ( Kundry) superbes vocalement, défendent leur rôle avec conviction. Les autres interprètes sont d’un excellent niveau ainsi que les Chœurs de l’Opéra national renforcé par le chœur d’enfants d’Amsterdam.

L’Orchestre Philharmonique des Pays Bas, enfin, sous la direction (très lente) de Marc Albrecht est absolument fantastique avec des sonorités cuivrées et un moelleux mis en valeur par l’excellente acoustique de la salle.

                                                                  Cristiane Blémont

 

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