Jasmine Solfaghari est metteur en scène . Elle vient spécialement de Berlin pour présenter au Cercle, la mise en scène de Parsifal qu’elle a faite au printemps 2023 au Goetheaneum de Dornach près de Bâle.
Voici que dit Michel Olivie de l’ouvrage que Jasmine Solfaghari a consacré à l’opéra :
Qui a lu le Guide d’opéra pour débutants de Jasmine Solfaghari ne peut que se réjouir de son retour au Cercle Richard Wagner de Toulouse pour une nouvelle rencontre. Ce petit livre respire la drôlerie, la générosité, l’intelligence. C’est déjà un travail de mise en scène en faisant intervenir une habitante de la lune, Luna, incognito, sur terre pour la seule chose qui en vaille, à ses yeux, la peine : une représentation d’opéra. Le propos de Luna est distribué en trois parties. Dans la première elle raconte de façon à la fois dépouillée et complète, le contenu de trois opéras : les noces de Figaro, le Freischütz et le Ring. Les schémas qui mettent en place les protagonistes de ces trois oeuvres sont savoureux d’ingéniosité. Dans une deuxième partie, Luna nous conduit dans les coulisses de ces opéras au moyen d’anecdotes tour à tour drôles ou surprenantes comme elles le furent pour les artistes qui les vécurent eux-mêmes. Enfin dans la troisième partie, Luna nous engage dans un labyrinthe lexical des termes rencontrés dans le Freischütz et le Ring qui les contextualise très utilement. On quitte ce livre avec un sentiment de jubilation et avec la satisfaction d’avoir mis au clair son esprit par un effet salutaire de révision de ce qui s’y trouvait en terme de savoir, après tout de façon confuse. Ce livre avait été déjà publié lors de la première venue de Jasmine Solfaghari, à notre Cercle en mai 2023 . Depuis il y a eu l’avènement ces deux dernières années du Parsifal eurythmique au Goetheanum à Dornach en Suisse. C’est cette production dont elle fait la mise en scène, qui sera le propos de sa venue. En effet, doubler ce qui demeure peu ou prou un drame sacré par une chorégraphie esthétique et belle, demande à être interrogé.
Pour plus d’information sur cette production on peut aller sur les sites suivants solfaghari.com ainsi que goetheanum.ch.
Il s’agit du journal intime écrit par Richard Wagner lui-même entre 1865 et 1882.
Das brune Buch vient de faire l’objet, en 2023, par les éditions Gallimard, de la première édition , édition critique et intégrale en français , à laquelle Bernadette Fantin-Epstein a participé de façon très active dans une équipe de quatre personnes dirigée par Nicolas Crapanne.
Bernadette Fantin-Epstein a enseigné à l’université Toulouse-Jean-Jaurès comme maître de conférences en Littérature comparée (spécialité : Lettres-Musique) ; elle y a dispensé un enseignement autour de l’opéra, avec, dès sa nomination, un cours de licence uniquement consacré à l’œuvre de Wagner, et, en tant que directeur de recherches, elle a programmé des séminaires de master et dirigé des masters et des thèses portant sur Richard Wagner et le wagnérisme. Elle a publié Wagner et la Belle Epoque – Le regard de Willy (éd. Editions Universitaires du Sud, Toulouse, 1999) et écrit de nombreux articles sur Wagner. Elle a contribué à l’élaboration du Dictionnaire encyclopédique Wagner de Timothée Picard (éd. Actes Sud – Cité de la musique, 2010), et participe toujours aux travaux de l’IRPALL et du LLA (recherche) à l’université Toulouse II.
Bernadette Fantin-Epstein est membre du Cercle Richard Wagner Toulouse Occitanie depuis sa création et y a donné de très nombreuses conférences. Elle est également membre du Bureau du Musée Virtuel Richard Wagner créé par Nicolas Crapanne, à l’origine du projet de traduction de ce Carnet brun.
La saison du CRWT s’achève en cet été 2024 avec le festival de Bayreuth auquel plusieurs de nos adhérents participeront encore cette année.
Vous trouverez en pièce jointe à télécharger le programme de la future saison qui commencera par l’assemblée générale statutaire comme tous les ans , le 28 septembre 2024 avec en complément la projection sur grand écran du film consacré par le musée Virtuel Richard Wagner sur le critique d’opéra, grand wagnérien André Tubeuf. Nous vous y attendons nombreux.
l’écoute comparée du rôle d’Amfortas de PARSIFAL .
Cristiane Blemont et Anne-Elizabeth Agrech avaient sélectionné 6 versions, CD ou DVD, enregistrées entre 1956 et 2021 .
Les 6 chanteurs ont été écoutés d’abord dans l’arioso du premier acte 1, « Nein ! Lasst ihn unenthüllt ! » (Non ! Laissez-le voilé) dont le texte intégral figure à la fin de cet article, puis dans celui du troisième acte « Mein Vater !Hochgesegneter der Helden ! » ( Mon père ! Beni entre tous les héros !). Le texte de chacune de ces interventions ( avec sa traduction) a été remis à chaque auditeur ..
Ls paroles figurent en fin de cet article.
Ces deux morceaux ont une durée de 5 à 8 minutes suivant les enregistrements et ont été écoutés par ordre chronologique d’enregistrements.
Dietrich Fischer Dieskau enregistré en 1956 avec l’orchestre de Bayreuth dirigé par Hans Knappertbusch
La version qui a recueilli la majorité des suffrages des auditeurs est celle chantée par Peter Matteien 2013 avec l’orchestre du Metropolitan Opera de New York dirigé par Daniele Gatti
Cependant l’interprétation du deuxième extrait chanté par Dietrich Fischer Dieskaua également été distinguée par tous les auditeurs pour la qualité de son exceptionnel phrasé.
La réunion très appréciée par les adhérents a été suivie par un agréable repas convivial à l’Atrium du Plaza Hôtel.
les paroles du premier extrait d’AMFORTAS: ( se redressant pour arrêter les garçons)
Nein! Lass ihn unhenthüllt! Oh! Dass keiner, keiner diese Qual ermisst, die mir der Anblick weckt, der euch entzückt! Was ist die Wunde, ihrer schmerzen Wut, gegen die Not, die Höllenpein, zu diesem Amt – verdammt zu sein! Wehvolles Erbe, dem ich verfallen, ich, einz’ger Sünder unter allen, des höchtsten Heiligtums zu pflegen, auf Reine herabzuflehen seinem Segen! Oh, Strafe! Strafe ohnegleichen des, ach! gekränkten Gnadenreichen!
Nach ihm, nach seinem Weihegrusse, muss sehnlich mich’s verlangen; aus tiefster Seele Heilesbusse zu ihm muss ich gelangen. Die Stunde naht: ein Lichtstral senkt sich auf das heilige Werk; die Hülle fällt. (Vor sich hinstarrend)
Des Weihgefässes göttlicher Gehalt erglüht mit leuchtender Gewalt; durchzückt von seligsten Genusses Schmerz, des heiligsten Blutes Quell fühl’ ich sie giessen in mein Herz; des eignen sündigen Blutes Gewell’ in wahnsinniger Flucht muss mir zurück dann fliessen, in die Welt der Sündensucht mit wilder Scheu sich ergiessen; von neuem springt es das Tor, daraus es nun strömt hervor, hier durch die Wunde, der seinem gleich, geschlagen von desselben Speeres Streich, der dort dem Erlöser die Wunde stach, aus der mit blut’gen Tränen der Göttliche weint’ ob der Menschheit Schmach, in Mitleids heiligem Sehnen und aus der nun mir, an heiligster Stelle, dem Pfleger göttlischer Güter, des Erlösungsbalsams Hüter, das heisse Sündenblut entquillt, ewig erneut ausd des Sehnens Quelle, das, ach! keine Büssung je mir stillt! Erbarmen! Erbarmen! Du Allerbarmer! Ach, Erbarmen! Nimm mir mein Erbe, schliesse die Wunde, dass heilig ich sterbe, rein Dir gesunde!
les paroles du deuxième extrait d’AMFORTAS
Mein Vater! Hochgesegneter der Helden! Du Reinster, dem einst die Engel sich neigten: der einzig ich sterben wollt’, dir – gab ich den Tod! Oh! Der du jetzt in göttlichem Glanz den Erlöser selbst erschaust, erflehe von ihm, dass sein heiliges Blut, wenn noch einmal heut sein Segen die Brüder soll erquicken, wie ihnen neues Leben mir endlich spende – den Tod! Tod! Sterben: einz’ge Gnade! Die schreckliche Wunde, das Gift, ersterbe, das es zernagt, erstarre das Herz! Mein Vater! Dich – ruf’ ich, rufe du ihm es zu: « Erlöser, gib meinem Sohne Ruh’! »
DIE RITTER : (se rapprochant d’Amfortas)
Enthüllet den Gral! Walte des Amtes! Dich mahnet dein Vater: Du musst, du musst!
AMFORTAS : (se levant de désespoir et de colère et se précipite parmi les chevaliers en retraite)
Nein! – Nicht mehr! – Ha! Schon fühl’ ich den Tod mich umnachten, und noch einmal sollt’ ich ins Leben zurück? Wahnsinnige! Wer will mich zwingen zu leben, könnt ihr doch Tod mir nur geben?
(Il déchire sa robe)
Hier bin ich, – die offne Wunde hier! Das mich vergiftet, hier fliesst mein Blut: heraus die Waffen! Taucht eure Schwerte tief – tief, bis ans Heft! Auf! Ihr Helden: tötet den Sünder mit seiner Qual, von selbst dann leuchtet euch wohl der Gral!…
Le Cercle Richard Wagner de Toulouse est heureux de retrouver lejeune boursier qui grâce au CRWT a pu assister en août 1998 à la semaine des boursiers du festival de Bayreuth.
Dès lors, Cyril Plante a été un membre actif du CRWT , rejoignant le conseil d’administration de l’association et délivrant plusieurs conférences ainsi qu’un petit concert de piano :
27/3
1999
S. R. CORRAZE
La tentation wagnérienne chez les compositeurs français
13/5
2000
I. CATHOLIQUE
transcriptions de Tristan et Isolde pour piano
15/2
2003
S. R. CORRAZE
BERLIOZ et WAGNER
28/5
2005
S. R. CORRAZE
Le wagnérisme des compositeurs tchèques
8/4
2006
S. R. CORRAZE
Massenet et Wagner
17/11
2007
S.BELLEGARDE
Présentation musicale de l’Or du Rhin.
8/3
2008
S.BELLEGARDE
Les grands chefs historiques du Ring.
15/11
2008
S.BELLEGARDE
Présentation musicale de Siegfried
25/05
2013
S.BELLEGARDE
Louis II de Bavière dans la littérature,
Cyril Plante a quitté le Cercle pour rejoindre celui de Paris dont il est devenu récemment le President et nous fait l’honneur de nous présenter les liens entre Debussy et Wagner.
Le Cercle Richard Wagner de Toulouse Occitanie vous invite au Concert du 6 avril à l’Eglise Saint Nicolas de Toulouse .
Vous pourrez y entendre Claire Bouyssou, soprano formée au Conservatoire de Toulouse , qui a pu en tant que boursière du Cercle de Toulouse assister au festiavl de Bayreuth 2023. Elle sera accompagnée à l’accordéon par la talentueuse Maÿlis Arrat avec laquelle elle forme le duo Acrilys qui se produit régulièrement sur différentes scènes.
Voici le programme prévu ;
WILHEMINE MARGRAVINE D: BAYREUTH
Un certo freddo orrore, tiré de l’Opéra Argenore
JEAN SEBASTIEN BACH
Jauchzet Gott in allem Landen
Prélude en sol dièse mineur ( solo à l’accordéon )
Le festival de Bayreuth 2023 raconté par Claire Bouyssou.
2 des Wesendoncklieder de RICHARD WAGNER
Schmerzen ,
Im Treibhaus
JEAN SEBASTIEN BACH
Concerto en ré majeur BWV 972 ( solo à l’accordéon )
Le Cercle Richard Wagner de Toulouse Occitanie vous a proposé en cette année 2024
une brillante conférence donnée par Dorian Astor, dramaturge de l’Opéra Nationale du Capitole de Toulouse sur Wagner et Rossini
puis une magnifique conférence, très instructive de Jean-François Candoni, musicologue, professeur en études germaniques à l’université de Rennes, à propos de la Rivalité entre Bayreuth et Salzbourg dans l’entre-deux guerres ».
C’est au tour de Flavio Bandin, au conseil d’administration de notre association depuis de plusieurs années, en charge des relations de notre association avec les autres associations, médecin pédiatre toulousain, franco argentin, grand amateur d’opéra, de nous emmener à la découverte du mythique théâtre Colon de Buenos Aires qu’il connait particulièrement bien, depuis sa plus tendre enfance.
Cette conférence aura lieu le
samedi 2 mars à 14h30
à l’hôtel IBIS Centre Capitole,
2 rue du Taur, 31000 Toulouse
Association qui regroupe des passionnés de l’œuvre du compositeur romantique allemand, Richard Wagner
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