Nikolai Schukoff est Tristan

Un nouveau Tristan s’est levé depuis la scène de l’opéra national du Capitole de Toulouse

Par Daniel Martinoles, pour le Cercle Richard  Wagner de Toulouse Occitanie

Alors que les Cassandres montrent du  doigt un ciel opératique obscurci par les difficultés financières de certaines maisons d’opéras, fragilisées par la crise économique mais aussi par les choix de leurs directeurs artistiques, la scène toulousaine affiche une vigueur insolente et déconcertante, eu égard aux productions récemment montées et aux succès unanimement rencontrés (que ce soit du côté des récitals, ou même des opéras jugés « difficiles » tel le récent Wozzeck.)

Parmi ces incontestables réussites, qui hissent cette scène au tout premier plan, nous devons nous attarder un peu plus sur la naissance d’un nouvel interprète du rôle de Tristan, dans le chef d’œuvre wagnérien « Tristan und Isolde », en la personne de Nikolaï Schukoff.

Né à Graz en 1969, Nikolaï étudie le chant à Salzbourg, puis commence une carrière internationale (New-York, Vienne, Berlin, Munch, Paris, …) qui l’a notamment conduit, depuis 2010, vers les rôles wagnériens: Parsifal, Erik, Siegmund, Lohengrin et, tout récemment : Tristan.

Nikolaï a récemment confié à la presse qu’il affectionnait ce rôle, tout comme celui de Parsifal , pour reprendre ses termes : « tous les deux sont des orphelins.  C’est quelque chose qui me touche beaucoup. C’est passionnant de travailler sur une telle fracture. Il y a cinq ans, j’étais en répétition de Parsifal à Berlin lorsque j’ai perdu ma mère. J’étais évidemment très triste lorsque j’ai repris les répétitions. Je me suis alors rendu compte combien en fait j’étais connecté avec le personnage. J’arrivais à lui donner le fond de mon âme. Des rôles pareils vous permettent de faire un travail personnel très profond. »

Soulignons ici que cette occasion lui a été donnée par Christophe Ghristi, actuel directeur artistique de l’opéra national du Capitole, et qui, en quelques années a réhaussé cette maison d’opéra à la place prééminente qu’elle avait perdue. Fort d’une culture et d’une passion pour les artistes rares, mais aussi doué d’une acuité exceptionnelle, Monsieur Ghristi a proposé Tristan und Isolde au même cast que celui qui avait été engagé pour le Parsifal dernier.

Effectivement , après les représentations de Parsifal en 2020, Frank Beermann, Sophie Koch, Nikolaï Schukoff, Matthias Goerne et Pierre-Yves Pruvot ont demandé à poursuivre leur géniale collaboration au Capitole. Après un temps nécessaire de réflexion, « la vista » et la connaissance des chanteurs et des voix, ont conduit tout naturellement Monsieur Ghristi à proposer, dans un éclair de génie, Tristan und Isolde.

Ayant déjà refusé Tristan par trois fois, bien qu’il soit un sommet qui fasse rêver notre cher ténor, voilà que le moment choisi par Christophe Ghristi se trouva donc être le bon moment pour Nikolaï, idéalement entouré de partenaires de choix, faisant eux-aussi leurs prises de rôles dans cet opéra et dans une maison pour laquelle toutes les autres conditions étaient réunies. Avoir comme partenaires Sophie Koch et Matthias Goerne notamment …quel bonheur !… d’autant plus que la direction de Frank Beerman avait été exceptionnelle dans le Parsifal toulousain.

Les retours que j’ai eu des répétitions scène/orchestre promettaient un spectacle de très haute qualité, au vu de l’engagement et de la préparation de tous.

Ayant personnellement assisté à toutes les représentations au Capitole, je puis avoir un regard assez synoptique et critique (bien que je déteste ce mot), d’autant plus que la semaine précédente je « tristanisais » à Vienne (Schager/Stemme) après l’avoir fait à Naples… obsédé par cette œuvre monumentale que j’ai écoutée en boucle plusieurs centaines de fois pendant 5 ans…

Retournons à notre propos initial : Dès la première, ce ne fut qu’ovations, dithyrambes et louanges concernant Nikolai Schukoff, qui, en sus (il faut ben l’avouer), de posséder le physique parfait pour le rôle, l’incarnait par une technique et une présence incroyables.

Sophie Koch Nikolai Schukoff  © Mirco Magliocca)

« Incarnation » est bien le mot approprié pour cette formidable prise de rôle tant cette interprétation était charnelle, sensible, et humaine. Le fait d’avoir rendu ce Tristan si humain, dans ses souffrances notamment, nous le fait sentir d’autant plus proche de nous, et , partant, nous permet de « souffrir avec » plus facilement.

  Nikolai Schukoff  © Mirco Magliocca)

Dès son entrée, la posture héraldique, l’épée, le costume, nous font penser à ces héros wagnériens qui ont peuplé le Bayreuth wielandien…mais là, fort heureusement, point de déclamation, aucune émission forcée, aucune gestuelle surannée,…juste une présence, touchante, humaine, et charnelle.

Que dire sur « O sink hernieder Nacht » ? une attaque d’une douceur et d’un détachement incomparables, Novalis aurait adoré ! Ce chant montant lentement ainsi que les colonnes orchestrales, diaprées et mouvantes (et émouvantes !) grâce à la direction kleibérienne de maestro Beerman.. . quel souvenir !

Une émotion jusqu’aux larmes lorsqu’arrive aussi le « So starben wir, um ungetrennt », telle une immense arche s’élevant au-dessus de l’orchestre, grâce à un legato parfaitement tenu, et ici aussi parfaitement en accord avec la direction orchestrale.

Un cran au-dessus encore: l’acte trois !

Pierre Yves Pruvot  Nikolai Schukoff  © Mirco Magliocca)

Quand bien même aucune retenue, aucune économie de moyens ne furent jamais décelables ni au 1 ni au 2 (à l’opposé de moult Tristans…), Nikolai n’a jamais paru ni fatigué, ni amoindri dans ses moyens.

Quelle énergie et quelle présence (déjà souligné par un critique musical) dans « Verfluchte Trank »… un trémolo dans la voix, touchant, et si humain…à l’opposé des monolithiques Helden.

Cet acte commençant d’ailleurs de façon assez prenante par une voix « blanche », comme sortie des limbes, comme encore dans le « In das Land das Tristan meint »… bravo l’artiste !

Tout fut à l’avenant, les quatre représentations durant, jusqu’à la dernière.

La fameuse dernière où les chanteurs ne purent être avertis qu’au dernier moment de l’absence d’orchestre (mis à part le cor anglais de Gabrielle Zaneboni)… Et quelle occasion rare alors de prendre une loupe virtuelle auditive pour entendre ce chant, mis à nu, car uniquement accompagné au piano.

Ici encore : tout ne fut que justesse, chair sur chair, souffrance sur souffrance !

Mention particulière à cette belle assurance et à cette générosité qui font les chanteurs d’exception.

Force est de constater qu’un triple pari fut gagné par la maison toulousaine : celui d’avoir rendu un Tristan und Isolde d’exception, celui de l’avoir réalisé avec des prises de rôles et celui d’avoir pu le présenter coûte que coûte, tel un recueil de Lieder (pour la dernière, marquée par la grève).

Après l’avènement, voire l’épiphanie lyrique, de ce Tristan d’exception, Nikolai Schukoff, 54 ans, nous régalera sans doute un jour avec Walther, Siegfried, et, pourquoi pas Tannhäuser, qui est semblable voire plus difficile que Tristan.

Il nous a donné un Tristan humain, franc, désarmant, sensible, touchant et si proche de nous, à l’opposé des incarnations de l’autre « monstre wagnérien » sur lequel il faut toujours compter : Andreas Schager, entendu à Vienne 3 jours avant la première de Nikolai au Capitole…car oui, il existe (fort heureusement) plusieurs façons d’interpréter un rôle opératique. Pour ma part, je n’ai jamais été trop conquis par le Helden tonitruant et déclamant sans ciller ces airs qui passent alors au-dessus de nous mais pas en nous.

Après Toulouse, nous aurons le plaisir de l’entendre à Barcelone dans Parsifal avec René Pape et Matthias Goerne, puis à Berlin dans l’opéra Salomé  (il chantera Hérode après avoir été Narraboth dans la même production).

Je termine cette modeste contribution en soulignant une fois encore que non, l’opéra ne va pas mal, n’en déplaise à certains qui voudraient l’enterrer avant l’heure…il suffit « juste »  de mettre les bonnes personnes aux bons endroits et tout miracle est encore permis.

Höchste Lust !

Daniel MARTINOLES

Facebook : www.facebook.com/daniel.martin90834776

Les rendez-vous de mars 2023 : Tristan et Isolde

A l’occasion de la  reprise au Capitole de Toulouse de 

Tristan et Isolde de Richard Wagner

dans une mise en scène de Nicolas Joël ,

le Cercle de Toulouse fête ses trente ans d’existence

avec le programme suivant

Le samedi 4 mars 2023 à 10h30

à l’Hôtel d’Assézat, 

Salle Clémence Isaure

conférence de

Jean-Jacques Velly

« De l’amour passion  au nirvana dans Tristan »

Entrée libre

Les rendez-vous de février 2023 – Cosima – Meyerbeer

Les Mardi de Mériel

le mardi 7 février  2023

à 18 heures

présentation de  

LA VIE DE COSIMA,

 

SA JEUNESSE 

par Annie LASBISTES

présidente du CRWT

SA MATURITE

par Cristiane BLEMONT

secrétaire du CRWT

à la Maison de la Citoyenneté

5, rue Paul Mériel, Toulouse,

Entrée libre
Les Samedi de Mériel

le samedi 11 février  2023

à 14 heures 30

à la Maison de la Citoyenneté

5, rue Paul Mériel, Toulouse,

le cercle de  Toulouse Occitanie

propose la conférence 

Wagner et Meyerbeer

donnée par 

Anne-Elizabeth AGRECH

vice présidente et trésorière du CRWT


Les rendez-vous de janvier 2023 : RIENZI – PARSIFAL

Les Mardi de Mériel

le mardi 10 janvier  2023

à 18 heures

présentation de  RIENZI 

par Annie LASBISTES

à la Maison de la Citoyenneté

5, rue Paul Mériel, Toulouse,

Entrée libre Rienzi au théâtre du Capitole en 2012
Les Samedi de Mériel

le samedi 21 janvier  2023

à 14 heures 30

à la Maison de la Citoyenneté

5, rue Paul Mériel, Toulouse,

le cercle de  Toulouse Occitanie

propose la conférence 

à propos de Parsifal

donnée par 

Eric EUGENE 

Eric Eugène diplômé de Sciences-po Paris et docteur en droit (Paris II) a enseigné de 1975 à 2013, le droit administratif (à Paris XIII-Orsay), les institutions politiques françaises et européennes (à Paris IV-Sorbonne) et animé un séminaire de master 2 intitulé « Les conséquences des phénomènes de lobbying sur la vie démocratique » à Paris II-Panthéon et à Paris X-Nanterre.

Après des études complètes de théologie à la faculté de théologie catholique de Strasbourg, Eric Eugène vient de soutenir avec succès, une thèse de théologie intitulée :

Wagner Réformateur.  Le christianisme dans la pensée wagnérienne.

A côté des publications liées à son activité professionnelles, Eric Eugène a publié plusieurs livres et divers articles sur Wagner :

Les idées politiques de Richard Wagner et leur influence sur l’idéologie allemande, Paris, Les Publications universitaires, 1978,

Wagner et Gobineau. Existe-t-il un racisme wagnérien ? Paris, le cherche midi éditeur, 1998,

Richard et Cosima Wagner-Arthur Gobineau. Correspondance (1880-1882). SaintGenouph, librairie Nizet, 2000.

et divers articles sur Wagner pour l’Avant-Scène-Opéra mais surtout un article sur « Wagner et Gobineau » pour les programmes du Festival de Bayreuth de 2002. Eric Eugène a  également assuré la critique lyrique de la revue Passages pendant une demi-douzaine d’années.

Ecoute comparée du Siegmund de la Walkyrie

Le Cercle Richard Wagner 

de Toulouse Occitanie,

a proposé

le samedi 10  décembre 2022

de 10h30  

à la Maison de la Citoyenneté
5, rue Paul Mériel 

l’écoute comparée du rôle de Siegmund du premier acte de la Walkyrie à travers deux passages de la scène 3,  de ce rôle chantés par de grands chanteurs l’ayant pour la plupart d’entre eux abordés au festival de Bayreuth.

Ein Schwert…

Wintersturme

L’ordre de passage déterminé par tirage au sort a été le suivant :

Placido Domingo (1941), avec l’orchestre de la Scala  dirigé par Ricardo Muti ( 1994)

Jonas Kaufmann (1969), avec l’orchestre du Marinsky, dirigé par Valéy Gergiev ( 2011)

Ramon VInay (1911-1996) avec l’orchestre du festival de Bayreuth dirigé par Joseph Keilberth (1953)

Jon Vickers (1926-2015) avec l’orchestre du festival de Bayreuth dirigé par Hans Knapperbusch (1958)

Jon Vickers – tenor

 

James King  (1925-2005 )avec l’orchestre philharmonique de Vienne dirigé par Georg Solti (1965)

Ludwig Suthaus (1906-1971) avec l’orchestre philharmonique de Vienne dirigé par Wilhelm Furtwängler (1954)

Siegfried Jérusalem (1940) avec la StaatsKapelle de Dresde dirigée par Marek Janowski (1981)

Ces auditions ont été complétées par celle de  Lauritz Melchior (1890-1873) dans l’enregistrement de 1935 du premier acte avec l’orchestre philharmonique de Vienne dirigé par Bruno Walter.

Vous pouvez les entendre ci-dessous:

Ein Schwert…

Placido Domingo,

Jonas Kaufmann,

Ramon VInay

Jon Vickers

James King

Ludwig Suthaus

Siegfried Jerusalem

 

Wintersturme

Placido Domingo,

Jonas Kaufmann,

Ramon VInay

Jon Vickers

James King

Ludwig Suthaus

Siegfried Jerusalem

Dans le premier extrait, EinSchwert… c’est James King qui recueille le plus de suffrages devant Jon Vickers  puis Jonas Kaufmann et Ramon Vinay à égalité .

Dans le second extrait, Wintersturm…. ce sont Jonas Kaufmann et Ludwig Suthaus à égalité, qui recueillent le plus de suffrages devant Jon Vickers  puis James King.

Et voici les enregistrements fait par Lauritz Melchior en 1935

Le Ring du centenaire ce 26 novembre, table ronde autour du Journal de travail de Patrice Chéreau

Le Cercle Richard Wagner 

de Toulouse Occitanie,

vous propose

le samedi 26 novembre 2022

de 10h à 12h  et  de 14h à 16h

à la Maison de la Citoyenneté
5, rue Paul Mériel

(Près de la Place Occitane, entre la rue Saint Jérôme et la rue Maurice Fonvieille.),

en collaboration avec les éditions Actes Sud

à l’occasion de la publication

du 4ème tome du Journal de travail

de Patrice Chéreau

une table ronde

animée par Michel Olivié, 

avec la participation de  Julien Centres  des éditions Actes Sud qui a réalisé cet ouvrage à partir  des archives Patrice Chéreau de l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine) et de

 Jean-Jacques Cubaynes,

Bernadette Fantin-Epstein

 Cristiane Blémont

 

 

 

 

 

 

Julien Centres est doctorant en histoire à l’université Paris I – Panthéon-Sorbonne et prépare, sous la direction de Myriam Tsikounas, une thèse intitulée L’écriture de l’histoire dans l’œuvre de Patrice Chéreau.
Il a œuvré à la publication des trois premiers volumes de Journal de travail.

Le tome 4 du Journal de travail de Patrice Chéreau, qui concerne les années 1974-1977, est en grande partie consacré à la production de L’anneau du Nibelung, dont Patrice Chéreau a réalisé la mise en scène à l’occasion du centenaire de la première représentation du Ring à Bayreuth mais comporte également   les notes de travail de «Lear» d’Edward Bond, de «Loin d’Hagondange» de Jean-Paul Wenzel, ains que des écrits relatifs à la reprise de «La Dispute» de Marivaux et des «Contes d’Hoffmann» de Jacques Offenbach et de Jules Barbier.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Le Journal de travail de Patrice Chéreau est en vente à la libraire Ombres blanches.

La Wartburg dans l’imaginaire wagnérien, Jean-François Candoni

Le Cercle Richard Wagner  de Toulouse Occitanie,

vous propose

le samedi 29 octobre 2022

à  14h 30

à la Maison de la Citoyenneté
5, rue Paul Mériel.
Près de la Place Occitane,

entre rue Saint Jerôme et rue Maurice Fonvieille.

la conférence

La Wartburg dans l’imaginaire wagnérien,

de Luther à Tannhäuser.

donnée par

Jean-François CANDONI

Jean-François Candoni, ancien élève de l’ENS Saint-Cloud, agrégé d’allemand, est professeur en civilisation et histoire culturelle allemandes à l’université Rennes 2.

Spécialiste d’esthétique musicale et de l’histoire de l’opéra allemand, il a notamment publié : Penser la musique au siècle du romantisme (PUPS 2012), Les Grands centres musicaux du monde germanique (PUPS 2014, avec L. Gauthier), Klang – Ton – MusikTheorien und Modelle (national) kultureller Identitätsstiftung (Meiner Verlag 2014, avec W.G. Schmidt et S. Pesnel), Verdi/Wagner : images croisées (PUR 2018, avec H. Lacombe, T. Picard et G. Sparacello), Austria und Germania am Golf von Neapel (Cultura tedesca 2020, avec S. Pesnel). Il a également publié une nouvelle édition de Ma vie de Richard Wagner (Gallimard, 2013) et collabore régulièrement à la revue L’Avant-Scène Opéra.

Jean-François Candoni, nous fait le plaisir de revenir au Cercle de Toulouse pour  cette nouvelle conférence après les brillantes conférences données par le passé à notre Cercle  ( vous pouvez en relire certaines dans nos revues).

Beckmesser, et la théorie du formalisme musical,
L'actualité du mythe dans le Nibelungen,
La religion dans l'Art,
L’Italie de Wagner,
Parsifal, le théâtre et le sacré. A propos de l’aura de l’ultime drame wagnérien,

Programme de la saison 2022-2023

   aura lieu principalement 

à la Maison de la citoyenneté

5 rue Paul Mériel à Toulouse

 Sauf  indication CONTRAIRE

 

 

Les réunions du samedi

samedi 24 septembre 2022  : 

 L’assemblée générale annuelle  suivie :

Matys Laur et le festival de Bayreuth

 

 samedi 29 Octobre 2022

Jean-François Candoni

« La Wartburg dans l’imaginaire wagnérien –

De Luther à Tannhäuser »

 samedi 26 Novembre 2022

horaire à préciser

Table ronde autour du Journal de Chéreau avec l’éditeur, Actes Sud et Michel Olivié, Cristiane Blémont, Jean Jacques Cubaynes .

samedi 10 Décembre 2022

horaire à définir       

Audition comparée du rôle de Siegmund  de la Walkyrie

et

 Déjeuner de Noël    

samedi 21 Janvier 2023

Eric Eugene                  

« à propos de Parsifal »

 

samedi 11 Février 2023 

 Anne-Elizabeth Agrech                                

« Wagner et Meyerbeer »

samedi 4 Mars 2022

 10 h30 à  la salle Clémence Isaure Hôtel d’Assézat

Jean-Jacques Velly

« de l’amour passion au Nirvana dans Tristan »

samedi 15 Avril  2023

Gilles  Demonet

« Appia et Wagner »

samedi 13  Mai 2023

Jasmine Solfaghari                           

« la mise en scène du Ring »

samedi 24 Juin 2023

Déjeuner de l’été

horaire à définir

Audition comparée du rôle de Sieglinde  de la Walkyrie,

 

Les réunions du mardi

Elles ont lieu à 18 heures , ces réunions  sont d’entrée libre dans la limite des places disponibles :

le 4 octobre 2022

Flavio Bandin présente

 Parsifal

le 10 janvier 2023

Annie Lasbistes présente

Rienzi

le 7 février 2023

Annie Lasbistes  et Cristiane Blemont présentent

Cosima Wagner

 le 9 mai 2023

Michel Olivie présente

La défense d’aimer

 

Le cercle Richard Wagner de Toulouse Occitanie propose

les représentations suivantes :

Cette année, le cercle propose des déplacements pour des œuvres d’autres compositeurs (( organisé en collaboration avec Axel Ruis WE Opera ).

Renseignements et inscription au 06 51 61 50 43

Novembre 2022                     Tristan et Isolde de Wagner  à Naple

Février 2023 :                                       Carmen de Bizet  à Marseille

Avril 2023 :                                              Parsifal de Wagner à Dornach

                                                              Nabucco de Verdi  à Marseille

Mai 2023 :                                      Parsifal de Wagner à Barcelone

Juin 2023 :                Le Dialogue des Carmélites de Poulenc à Bordeaux

                                            Le Ring de Wagner à Budapest

Eté 2023                       Festival de Bayreuth, Richard Wagner

 

 

Vous pouvez télécharger le programme ci-dessous  :

Si vous n’êtes pas encore adhérent et souhaitez adhérer,  le bulletin d’adhésion du Cercle Richard Wagner de Toulouse est ici téléchargeable

 

Richard Wagner au CRWT au mois de mai

Le mardi 10 mai 2022 à 18h

à la Maison de la Citoyenneté

5, rue Paul Mériel, Toulouse,

le cercle Richard Wagner de Toulouse 

 reçoit 

Christophe Ghristi,

directeur du Théâtre du Capitole

qui présentera

la saison 2022-2023

du Capitole de Toulouse

 

Le samedi 14 mai 2022 à 10h30

à l’Hôtel d’Assézat, 

Salle Clémence Isaure

le cercle Richard Wagner de Toulouse 

propose 

la conférence d’Eric Chaillier

Wagner et Beethoven

 

 

Association qui regroupe des passionnés de l’œuvre du compositeur romantique allemand, Richard Wagner