EDITORIAL

La force créatrice d’un compositeur provient du développement de son style musical et personnel à travers des domaines différents. Lorsque nous découvrons les opéras romantiques de Wagner et que nous les comparons aux œuvres abouties de la maturité, nous sommes étonnés de retrouver tout ce qui nous séduit, l’originalité d’un livret d’un niveau supérieur à ce qui était créé à l’époque, une musique qui cherche à s’éloigner des poncifs de l’opéra italien et français, une esthétique unique et reconnaissable entre toutes. Ainsi peut-on évoquer à la fois Tannhäuser et son univers médiéval sclérosé que le Minnesang veut remettre en cause et Parsifal et ses chevaliers du Graal pétrifiés dans un cérémonial morbide. La cohérence de l’œuvre de Wagner nous surprendra toujours. Ainsi cette année, nous vous proposons une série d’articles autant sur les opéras romantiques que sur le Ring.

Cette année est également la fin d’une époque, l’anneau se referme sur une génération, celle des petits-fils de Wagner et voilà l’occasion de leur rendre hommage. Une nouvelle époque s’ouvre avec le renouvellement de la direction du Festspielhaus. Le règne de Wolfgang s’éteint et nous souhaitons que la nouvelle génération nous propose encore bien des années d’exaltation.

                                                                                               Cyril Plante, juin 2010

 

 

Elisabeth, la Femme wagnérienne, par Arthur Mary

 

In Memoriam, Wolfgang Wagner

 

Chaos et création (1932 – 1970) par M-B  Fantin-Epstein

 

Témoignage d’une boursière Festival de Bayreuth 2009, par Gaëlle Chavagne

 

Wagnérisme et tétralogie, par Michel Olivié

 

Romain Rolland évoque Siegfried

 

Wieland et Wolfgang Wagner